Aventure et mésaventure d’un Noël en couche

Catégories : Rencontres ABDL-infantilisme-diaper lover Diaper couple, plusieurs, lesbiennes
il y a 8 ans

En guise de jeunesse j’ai été une mère, les câlins, c’était pour les autres ou moi qui les faisais quand il le fallait. Étant l’aînée d’une grande famille je me suis occupée de mes frères : les couches, les douches, les biberons, les devoirs et bien entendu l’aide à la maison obligatoire.

Je n’avais pas le choix, ma mère ayant du prendre un emploi pour nourrir sa progéniture et mon père souvent à l’étranger, comment faire autrement ? Mes poupées étaient donc vivantes mais aussi bruyantes et épuisantes.

J’ai longtemps rêvé d’être un garçon pour avoir cette douceur, cette tendresse qui me manquait tant.

A 18 ans, j’ai arrêté mes études pour aller travailler. Je prenais n’importe quoi du moment que je ne passais plus mes journées à la maison. Mes parents ne comprenaient pas, ils étaient furieux mais étant majeure, j’ai enfin fait ce que je voulais. Le jour de mes vingt ans, après avoir soufflé les bougies du gâteau que j’avais du faire, les finances étant au plus bas, lorsque j’ai annoncé à mes parents que je quittais la maison pour aller vivre à Nice où je venais de trouver un emploi bien rémunéré et en CDI, en guise de félicitations je n’ai eu que des reproches et quelques larmes qui m’ont quand même parues sincères.

Dès que j’ai eu mon premier salaire, mon T1 est devenu mon havre de paix et ma chambre celle d’une petite fille. Mon nounours gardait le lit en regardant le papier peint de Disney. A ma deuxième paye, j’ai craqué pour une grenouillère en polaire trouvée sur ABCplaisir.com. Lors de ma première nuit avec elle, sa douceur a bercé mes rêves, je redevenais une petite fille, mon nounours me serrait très fort dans ses bras, me câlinait, il prenait vie en fonction de mes pulsion câlines. Il me manquait un biberon pour recréer l’ambiance de mes rêves, j’en ai trouvé un au supermarché, il m’accompagne tous les soirs bien souvent avec un simple lait et du chocolat en poudre en guise de repas.

Ma sexualité ayant été nulle et quasi inexistante hormis quelques bisous échangés avec deux garçons, j’ai commencé à explorer mon corps sans avoir peur d’être surprise par mes frères. Un jour j’ai voulu introduire des choses en moi, ma brosse à cheveux a eu raison de ma virginité et a taché le lit. Tout cela était bien bon mais sans plus, sans tendresse cela manque de charme.

Les hommes ne m’attiraient pas, j’ai quand même sauté le pas pour voir si je ne m’étais pas trop névrosée, cela n’a pas été une réussite. Bon mais sans plus sous la couette. Il était gentil, attentionné et respectueux, sauf que je redevenais maman. Monsieur surfait pendant que je faisais à manger et la vaisselle, quand il rentrait du travail, il était épuisé, moi non bien sûr ! Je finançais tout pour la maison, lui finançait les pots à boire à ses copains et changeait de téléphone mobile comme de chemise. Avec mon caractère bien trempé, il s’est fait recadrer plusieurs fois. En plus, il m’empêchait de rêver, il trouvait ma grenouillère moche et le jour où j’ai pris mon biberon, il m’a traitée de débile. La débile lui a préparé son sac et lui a montré le chemin de la sortie manu militari.

Noël arrivait à grands pas, mes finances ne me permettant pas de remonter à Paris et mes parents ne pouvant pas m’offrir le billet.... (Je pense que c’était une forme de vengeance)

Le 24 décembre au supermarché du coin, ils essayaient de liquider leurs stocks avec des opérations spéciales, j’ai décidé de me faire mon Noël à moi avec un énorme nounours soldé quinze euros, un paquet de couche pour adulte, des crevettes et des tranches de saumon fumé. En guise de boisson, un Sauternes puis du vrai Coca.

Pourquoi des couches allez-vous vous demander ?

Pour me faire une soirée de Noël de toute petite fille tout simplement. Lon but n’était pas de les mouiller.

L’ordinateur portable me servant de télévision, c’est en regardant les traditionnels programmes de TF1 que je me suis préparée mon repas en mettant des bougie sur la table. Mon gros nounours était dans la chambre, je m’étais interdite d’aller le câliner avant minuit. Je voulais que ce soit comme une surprise. Un peu pompette à cause du Sauternes, j’ai triché et avancé les aiguilles de l’horloge de l’ordinateur.

Lorsque je suis rentrée dans ma chambre, j’ai eu un gros coup de cafard, mon rêve éveillée ne prenait pas. Le fond de la bouteille de Sauternes m’a aidée à franchir le pas. Je me suis mise une couche et j’ai mis ma grenouillère avant de rejoindre Tout-doux (Le nom de mon nouveau nounours) avec un biberon de lait chocolaté. Lové entre ses pattes, j’ai commencé à rêver qu’une fée venait me voir et me proposait de faire trois voeux. Comme quoi la télévision influence les rêves !

Mon premier voeux a été d’être un petit garçon. L’idée, je l’avoue, n’était pas que d’être petite, je m’étais souvent demandé comment cela fait d’être un garçon.

Mon deuxième voeux a été d’être une semaine en vacances dans une famille qui s’occuperait de moi.

Mon troisième voeux a été d’être dans une famille riche, pas pour la richesse elle même, elle ne fait pas le bonheur, mais simplement pour l’aisance, pour pouvoir avoir des cadeaux.

Et là, je me suis prise une gifle !

Une vraie gifle, quelqu’un me battait !

J’ai voulu me défendre comme je le fais toujours mais je n’y arrivais pas. Je sais que je ne rêvais pas car je me suis vraiment faite mal en tombant. Je me suis pincée pour voir si je ne rêvais pas, en vain ! Une femme hystérique criait au-dessus de moi, son mari la retenait et essayait de la calmer. Étendue sur le sol, je pleurais en les entendant crier. Un moment plus tard, l’homme est venu me chercher, il m’a prise dans ses bras.

  • Ne pleure pas Nicolas, ce n’est pas grave, je sais que tu ne l’as pas fait exprès.

Pendant qu’il me portait dans ses bras pour rejoindre une salle à manger que je ne connaissais pas, j’ai trouvé que le sol était loin et prié pour qu’il ne me lâche pas. Il me berçait et j’ai découvert qu’il s’était passé quelque chose de grave dans la maison. Il y avait de la vaisselle brisée sur le sol, de la nourriture étalées sur le carrelage avec des langoustes en sauce vautrées sur une nappe devant être initialement blanche.

  • Aussi, si tu étais puis sévère avec lui et ne le laissais pas tout faire, ce genre de catastrophe n’arriverait pas. En plus il aurait pu se tuer. Disait la femme.

  • Calme-toi chérie, on va t’aider à tout ramasser, je suis sûr que la suite du repas sera excellente.

  • Franchement le laisser monter sur la table et rigoler pendant qu’il essayait d’attraper une langouste te faisait rire ! Il a foutu mon repas en l’air et aurait pu se blesser ou se tuer. On serait beaux maintenant s’il avait fallu appeler les pompiers ! Criait la femme en larmes en balayant la vaisselle cassée.

Déposée dans le canapé avec ordre de ne pas bouger, je les ai regardés faire le ménage et reconstruire une table. Un grand garçon les aidait, j’aurai pu le faire aussi mais j’étais comme paralysée. C’est à ce moment là que j’ai pris conscience que je n’étais plus moi. Les vêtements que je portais n’étaient pas les miens. J’avais une paire de petits souliers vernis aux pieds, j’étais petite par rapport à la taille du canapé et les choses autour de moi. Là j’ai commencé à prendre peur. Il y avait beaucoup trop de choses anormales et totalement incohérentes.

Attrapée par l’hystérique, mon coeur s’est mis à battre la chamade, j’étais prête à me défendre. Quand j’ai essayé de la repousser, j’avais perdu toute mes forces. Elle m’a embrassée, cajolée et dit des excuses en me serrant très fortement contre elle. Quelques minutes de léchage de figure plus tard, elle m’a assise sur une chaise équipée d’un rehausseur devant la table à nouveau dressée. Je ne comprenais rien à ce qu’il se passait.

C’est quand je me suis brûlée avec les morceaux de dinde qu’ils ont découpés dans mon assiette que j’ai compris qu’il y avait un réel problème. Les voeux indiqués à la fée dont j’avais rêvée s’étaient exhaussés et je ne rêvais pas car on ne se brûle pas réellement quand on rêve. Quand on me parlait, je voulais répondre, le problème est que mes mots arrivaient en paquets, ce n’était pas forcément ce que je voulais dire que je prononçais. J’ai bien essayé de me dire que je rêvais puis de m’en convaincre mais en vain. Pourquoi avais-je fait ces voeux idiots ??????

Je n’arrivais pas à entrer dans le rêve, ni dans la réalité. Mon cerveau fonctionnait différent de mon corps. J’étais consciente de tout, dans ma tête j’étais toujours Lucie, mais mon corps était celui du petit Nicolas. Compliqué à gérer, c’était vraiment très compliqué à gérer.

A la fin du repas, l’hystérique devenue gentille, elle m’a portée jusqu’à la chambre pour me préparer pour la nuit. Elle m’a mise nue et a retiré la couche que je portais. C’est à ce moment là que j’ai vu ma zigounette pour la première fois. Talquée, langée, habillée comme un vrai bébé avec un body j’ai eu droit à deux tonnes de bisous doux et à nouveau des excuses pour la gifle que j’avais prise. L’homme est venu me faire lui aussi des gros bisous et me souhaiter bonne nuit avant que la femme me mettre dans une gigoteuse et me couche dans un lit à barreaux.

Cette soudaine douceur et tous ces bisous et câlins ont franchement perturbé mon sommeil. Je n’arrivais pas à m’endormir. Tout repassait en boucle dans ma tête tel un kaléidoscope, la fée, la gifle, les bisous, ces gens, cette maison et surtout ce corps qui n’était pas le mien. Tard dans la nuit, je me suis réveillée, j’avais envie de faire pipi. C’est lorsque j’ai voulu me lever pour aller dans MES toilettes, que j’ai cru vivre un cauchemar. Je n’y arrivais pas ! On m’avait attachée ! Je n’étais pas capable de me lever et l’histoire de la fée était franchement oubliée ! ! ! !

L’horreur, des gens étaient rentrés chez moi et m’avaient attachée. La lumière s’est soudain allumée, l’homme et la femme à moitié nus sont arrivés en courrant prêt du lit. Ils essaient de me calmer, caressaient mon visage, me disaient que je venais de faire un cauchemar. Le femme m’a donné une sucette, le paradoxe est qu’elle m’a un peu calmée. Après deux tonnes de bisous et une chanson débile murmurée, la femme m’a laissée seule avec une petite lumière. Et là, j’ai pris conscience que je ne lui avais pas dit que j’avais envie de faire pipi !

J’ai bien essayé de le dire en criant mais en vain, la sucette dont je n’arrivais pas à me débarrasser bloquait mes mots. Furieuse après moi, j’ai essayé de me contrôler mais en vain encore une fois. Je me suis dit qu’un tout petit pipi dans la couche me permettrait de tenir jusqu’au lendemain. Tout faux ! Une fois commencée, la chose s’est faite jusqu’au bout, c’était mon premier pipi couche. J’étais morte de honte de sentir cette chaleur sur mon intimité que je salissais.

Mon intimité que je salissais !!!!!!!!!!

C’est à ce moment là que la partie coquine de mon cerveau a fait « tilt » ! J’ai eu beau me battre sauvagement contre la gigoteuse, cette « saloperie » m’empêchait d’aller toucher ce que j’avais de nouveau entre les jambes. Après un long moment de bataille acharnée, Morphée m’a attaquée par surprise.

Le gros problème est arrivé le lendemain lorsque je me suis réveillée. J’avais envie de faire popo. Il était hors de question que je me fasse dessus ! Etant bien éveillée et furieuse, la sucette que j’avais toujours en bouche a ce coup-ci perdu la bataille. J’ai pu crier ! La femme avec son visage démonté du matin est arrivée avec un biberon. Mais ce n’est pas le bib que je voulais moi, je voulais aller aux toilettes ! Lorsqu’elle a entendu « popo » elle m’a fait un grand sourire et dit « c’est mon plus beau cadeau de Noël ». En un rien de temps, elle m’a libérée (enfin) puis déshabillée pour me conduire sur le pot rangé dans leurs toilettes. Sauf que cette garce restait là et me faisait des compliments et des bisous.

Allez faire votre commission dans ces circonstance vous !

Elle aurait au moins pu fermer la porte !

Et bien non ! Elle est restée là, face à moi assise par terre en continuant de me féliciter !

La nature reprenant toujours ses droits, j’ai fini par faire ce que j’avais à faire. Sauf que, quand j’ai voulu me lever, j’ai eu droit à un gros bisous plus un compliment sur le fait que je devenais maintenant un grand garçon juste avant qu’elle ne me relève et me torche les fesses ! J’étais blême de chez blême puissance dix. Et le pire ? Et le pire c’est que toute la famille a su que j’avais fait popo sur le pot le jour de Noël. Traduire par là, que jusqu’à présent je faisais sur moi. GRRRRRRRRR merci pour ma dignité.

Une demi-heure plus tard, en couche et en barboteuse j’ai pu ouvrir, (déchirer) les papiers des cadeaux au pied du sapin de Noël sous le mitraillage intensif d’un paparazzi cherchant à m’aveugler. Entre l’appareil photo et le casmescope ils ont du remplir deux disques durs d’un terra de souvenirs à immortaliser mes cadeaux et ceux de celui qui devait être mon grand frère.

J’ai ensuite pu faire semblant de jouer avec mes cadeaux de bébé pour ne pas les perturber et surtout pour avoir le loisir d’observer mon environnement en toute tranquillité. En voyant ma « mère » d’adoption que j’espérais provisoire, j’ai compris que nous allions recevoir du monde. Elle était à nouveau très tendue et s’énervait pour un rien. Qu’aurait-elle fait si elle avait eu à gérer comme moi six gamins ? Hein, je pose la question ! Quoi qu’il en soit, vers midi j’ai vu débarquer de nouveaux inconnus dont une mamie que j’ai détestée dès ses premiers bisous. Un vrai pot de colle glue ! Chaque fois qu’elle t’embrasse elle t’aspire la peau à t’en faire des suçons avant de te laisser la figure toute mouillée.

J’ai eu droit à une seconde séance de paparazzi lors des nouveaux cadeaux déposés à mon attention par le père Noël à leur domicile respectif. J’ai eu envie de leur dire qu’il aurait du faire une livraison groupée qu’il lui aurait pu gagner du temps. Franchement, le père Noël n’est pas très efficace dans son mode de livraison !

Si je délire sur le père Noël et les bisous baveux, ce qui m’a beaucoup émue c’est cette chaleur humaine et cet amour familial même s’il est débordant.

Pendant le repas, promis, je ne suis pas monté(e) sur la table et je n’ai rien cassé. Par contre, épuisé(e) par la nuit difficile et la mâtiné riche en émotions, je n’en avais plus rien à faire que ce soit la mamie baveuse qui aille me changer et me coucher, j’avais vraiment sommeil.

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Bon, je vais rester au féminin pour écrire même si je suis devenue un garçon car c’est compliqué. Ces parents Thèse (parenthèses) à répétition me donnent le tournis, nous allons éviter de rejeter mon bib sur le clavier.

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Après ma sieste, j’ai appris que j’allais avoir droit au bain. YES j’allais enfin pouvoir toucher ce nouveau truc que j’avais entre les jambes. Sauf que c’est la mamie baveuse qui a tenu à me le donner ! Elle avait l’expérience étant déjà mère et grande mère. Et moi c’est quand que je suis toute seule peinarde pour étudier mon nouveau corps ?????? GRRRRR

Avec la mamie, je ne risquais rien assise dans la baignoire remplie sur cinq centimètres d’eau dont la température fut contrôlée quinze fois. Malgré son attention plus qu’intensive, j’ai pu toucher mon kiki qui en a profité pour faire un petit pipi dans l’eau. C’est rigolo de tenir le tuyau ! Je l’aurai bien agité un peu pour voir ce que cela donne, sauf qu’avec la mamie baveuse ce n’était pas possible.

Ce qu’il y a de génial quand on est un garçon c’est qu’on n’a pas de soutien-gorge ni les règles.

Ce qu’il y a de génial quand on est petit c’est que l’on s’occupe de vous pour tout et que vous n’avez rien à faire à par vous amuser.

Ce qu’il y a de « chiant » quand on est petit, c’est que le mot « intimité » n’existe pas.

Le repas en famille du soir se déroula sans encombre, ce que j’ai moins aimé c’est d’être langée et couchée à vingt et une heure par la mamie baveuse.

Cette nuit là, je me suis à nouveau réveillée pour faire pipi. Pour ne plus perturber cette famille d’accueil contre son gré, je n’ai pas hurlé et j’ai fait mon pipi dans la couche sans rien dire. Au début j’ai eu du mal, mais après, j’y ai pris goût. C’est finalement bien bon quand on a conscience de ce que l’on fait.

La semaine se déroula de la même façon hormis les sorties en poucettes qui m’ont bien amusée. Emmitouflée jusqu’aux oreilles comme si nous allions au pôle nord je ne risquais pas d’avoir froid. J’ai eu droit à des tonnes de bisous, de câlins, de mots doux et d’amour qui parfois ont fait mouiller mes yeux. C’était magique !

Un matin alors que j’étais dans mon parc, j’ai trouvé le moyen de me découvrir un peu. Maman était dans la cuisine, la télé diffusait des dessins animés en anglais pour que je m’instruise en langue étrangère, j’étais peinarde. Le body qu’elle m’avait mis avait une fermeture avec des pressions. Elles n’ont pas résisté à ma curiosité.

En bataillant je suis enfin parvenue à jouer avec mon petit robinet. Sous mes doigts il est devenu dur, cela m’a fait tout drôle de jouer avec et de sentir les sensations. Jusqu’à présent, je n’avais touché que celui de mes frères pour les laver, ce qui n’avait rien de sexuel, et celui de mon seul et unique amant. Arracher les adhésifs de ma couche m’a permis de le voir et de jouer avec. Cela commençait à peine à devenir amusant et excitant que ma mère d’adoption est arrivée.

  • Tu es bien comme ton père, faut toujours que tu te tripotes ! Dit-elle en me voyant.

J’ai éclaté de rire en pensant que je pourrai bien répéter la chose au dit monsieur, bonjour la discrétion ! Ma mère a vu cela autrement, mon rire l’a faite rire et elle a trouvé cela trop mignon même si elle m’a remis une couche propre et refermé le body avant de me mettre à table pour me faire manger du « vert », traduction des épinards hachés que j’ai détestés.

Le lendemain au réveil et après mon popo aux toilettes (presque seule) je n’étais pas très bien. Elle a déclaré que je devais avoir de la température. C’est quand je me suis retrouvée fesses à l’air couchée sur ses genoux que j’ai compris ce qui allait m’arriver. J’ai eu beau me débattre, rien n’y a fait ! Le thermomètre à trouvé sa cible sans souci même si j’ai essayé de serrer les fesses. Quelle horreur, il ne fallait pas toucher là. J’ai hurlé à pleins poumons rien que pour l’ennuyer. Une heure plus tard nous étions chez le pédiatre qui lui a prescrit des médicaments. L’enfoiré !

Ils voulaient annuler leur réveillon mais la nourrice payée à prix d’or ce soir là les a rassuré. Elle était tout comme moi l’aînée d’une grande famille, elle saurait s’occuper de moi et oui, promis juré, en cas de souci elle les appellerait. La sal.... ! (Et je pèse mes mots)

Après m’avoir fait prendre mon bain et fait manger comme un bébé pour aller plus vite et se débarrasser de moi le plus rapidement possible, elle a reçu son copain qui n’était pas prévu au programme. Au moment de me coucher, elle m’a attrapée par les jambes qu’elle a soulevées comme si elle voulait mettre mes pieds derrière ma tête. Son copain lui a donné le suppositoire qu’elle a logé dans mon pauvre petit fessier sous ses yeux. Non seulement elle m’a fait mal mais en plus elle n’avait rien à faire de mon intimité. (Quand je disais sal....)

A la suite de quoi, en guise de câlin consolateur elle m’a posée une couche à l’arrache et habillée pour la nuit avec un body avant de me loger dans la gigoteuse. Comme histoire promise j’ai eu doit à « bonne nuit » et à la lumière éteinte. J’avais beau crier, elle s’en moquait. Elle est juste revenue me coller ma sucette qu’elle a attachée derrière ma tête avec un bout de ficelle en expliquant à son copain qu’elle avait l’habitude des chiards rebelles. J’avais des envies de meurtres.

Vers vingt deux heures, j’ai bien senti que j’avais une furieuse envie d’aller faire popo à cause du suppositoire. La gigoteuse étant plus forte que moi, je n’ai même pas pu crier comme je voulais à cause de la sucette attachée. Mes cris n’étaient pas assez forts pour déranger les amoureux. Connasse ai-je pensé x et x fois en serrant les fesses jusqu’au moment où il y a des choses liquides qui sont passées quand j’ai toussé à force de crier pour rien.

Écœurée, dépitée, ravagée mentalement et épuisée de crier pour rien je me suis endormie.

EPILOGUE

Lorsqu’au petit matin je me suis réveillée, j’ai appelé mais personne n’a répondu. Maman n’est pas venue. Alors j’ai essayé de bouger par réflexe même si je me savais prisonnière dans la gigoteuse. Et là, je me suis sentie libre de bouger. C’est avec beaucoup de précautions que je me suis levée et que j’ai trouvé le bouton pour allumer la lumière.

Ce fut un véritable choc !

J’étais chez moi, en grenouillère et avec une couche qui sentait franchement mauvais. A petits pas et jambes écartées car il me semblait bien qu’il y avait un sérieux souci entre les jambes, je suis arrivée au coin cuisine de mon appartement pour me faire faire un café. Pendant qu’il coulait mes yeux se sont portés sur les restes de mon réveillon de Noël. La moisissure commençait à s’installer sur les crevettes sentant la marée.

Sans m’asseoir j’ai allumé mon ordinateur, il était six heures et nous étions le premier janvier.

Je vous passerai les détails salaces de ma douche qui n’ont aucun intérêt.

Si j’étais revenue chez moi, si j’étais redevenue moi, si j’étais revenue une fille libre et autonome, j’étais seule.

Mon téléphone portable était vide, il m’a fallu le recharger pour pouvoir appeler mes parents et ma famille à laquelle j’ai raconté avoir passé une superbe semaine de vacances là où il n’y avait pas de réseau. Je me suis inventée un ami histoire qu’ils me croient, ils n’auraient jamais cru la vérité.

La semaine suivante, j’ai rencontré Sandra, une fille épatante pour laquelle j’ai craqué. Nous avons fait une soirée pyjama chez moi, depuis nous ne nous sommes plus jamais quittées. Je l’aime, elle m’aime, nous portons souvent des couches toutes les deux et jouons à papa maman habillées comme des petites filles.

Sandra vient de l’assistance publique. Même si j’ai une famille, tout comme moi elle a manqué d’amour.

Aujourd’hui de l’AMOUR nous nous en donnons sous toutes les formes en compagnie de mon nounous Tout-doux et du sien « Câlinou ».

Ecrivaillon

Cette ressource n'a pas encore été commentée.
Publicité en cours de chargement